Mais d’où vient donc le nom « Fenris » et que veut-il
dire ?
Avec l'aimable participation de Rémy
En cette année 2000 Alexandre Briola déménageait à Dijon. Formé aux Artilleurs de Metz, au sein d’une équipe construite à l’ancienne, c’est-à-dire que ses camarades ne craignaient ni la boue, ni la sueur et encore moins les coups, le nouveau venu en Bourgogne cherchait à se faire de nouveaux amis. Deux pistes s’offraient à lui. La première, celle du jeu de rôle, entretenait sa passion dévorante pour l’imaginaire. La seconde, bien plus rugueuse, était celle du Football américain, et qu’il savait générateur d’amitiés viriles.
Si Alexandre fut initié à ce sport par les grands anciens des Artilleurs de jadis, dont les noms de Rémy Gratier de Saint Louis, aujourd’hui écrivain et Philippe Adolph, l’inoxydable quarterback, lui restent en mémoire, il le fut également au jeu de rôle par ces mêmes passionnés. Qui est vraiment brave en rêve, ne peut que tout mettre en œuvre pour l’être aussi sur le terrain.
(Rémy#95 et Alex#99 Propre pour le bain de boue)
En plus de son travail, vivant en couple et père de deux petites filles, il était impossible pour Alexandre de pouvoir consacrer son maigre temps libre à deux passions à la fois. Il lui fallait faire un choix. Ne pouvant cependant s’y résoudre, il se mit en tête de convaincre des joueurs de jeu de rôle de pratiquer le Football américain avec lui.
Fier de son idée, il prit donc la direction du Dragonaute, l’antre des joueurs qui, à ce moment-là, ne s’appelaient pas encore des « geeks » ou des « nerds », avec la ferme intention d’y recruter des joueurs prêts à enfiler casques et épaulière afin de partager sa passion pour ce sport venu d’outre-Atlantique.
Les discussions furent très nombreuses et leurs cheminements, prirent parfois des directions bien étranges. Les épreuves à surmonter pour parvenir à convaincre son auditoire se révélèrent alors particulièrement ardues. Puisque même une jambe brisée en match n’était pas parvenue à le faire renoncer au terrain, ce n’était pas les quelques arguments des plus tièdes qui allaient pouvoir le faire reculer. À force de persévérance et d’opiniâtreté acquises sous le maillot des Artilleurs, Alexandre finit par parvenir à ses fins et, même Xavier, le patron du magasin, et sa ceinture noire de Judo, ne le firent pas renoncer à son ambitieux projet.
Après quelques étagères démolies, leurs précieux blisters éparpillés un peu partout, et un étranglement subi dans les règles, il fut convenu que l’équipe du Dragonaute se mettrait en route pour la plaine herbeuse où les attendaient des épreuves, mais aussi beaucoup de plaisir sportif. Notre nouvelle aire de jeu était située à côté d’un parking des facultés et était entourée de rochers. Que pouvions-nous rêver de mieux que ce lieu fantastique pour y mener nos entraînements ?
En 2003 eut lieu le premier match de cette équipe nouvellement recréée. Samouraï dans les contrées de l’imaginaire, Xavier (le propriétaire du magasin) devint notre premier running-back. Chris (joueur et vendeur passionné), fut notre premier Tight-end. Geo (maître des écoles) notre premier receveur, et Djobe (Expert en carte Magic) fut notre premier Quarterback.
(Geo #34, Djobe #39 et Alex#54 aux facs)
Maintenant convaincu que l’aventure du football américain était au moins aussi passionnante que celle du jeu de rôle, il nous fallait trouver un nom à cette équipe. Réunion puis vote, et le nom « Fenris » s’était imposé. Né d’une mystérieuse discussion nocturne dont seuls les joueurs de jeu de rôle ont le secret et au cours de laquelle de secrètes arcanes avaient été consultées, il obtint la faveur du plus grand nombre.
Issu de la Mythologie Viking, « Fenris » représente l’émotion que les premiers joueurs de l’équipe ont ressentie au moment où, pour la première fois, ils enfilaient leurs armures. Ce sentiment de n’être plus le même et d’avoir quelque chose en commun avec les valeureux guerriers du passé quand ceux-ci se préparaient au combat. Concentrés sur l’affrontement à venir, ces joueurs participaient eux aussi au rituel martial. Ajustant en silence leurs casques, leurs épaulières et leurs gants, dans l’attente d’entrer en lice, ils trouvaient sans peine l’expression de leur détermination dans le regard de leurs compagnons.
Au-dehors, les attendaient la boue, la sueur et les coups.
Fenris devait grandir et conquérir.
Fenris ne saurait être rassasié.
Merci à Rémy GRATIER de SAINT LOUIS pour son aide à la rédaction de cet article. Joueur de football américain et écrivain ce n'est pas commun.
Retrouvez le sur son Facebook RGDSL et sur son Blog pour plus d'aventure littéraire.
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